Après quelques saisons dans la même ligue, les Hérissons ont éprouvé le besoin de changer d'air et ils ont donc quitté, non sans quelques regrets, les Escargots et les Nougats ainsi que les autres clubs. Après avoir un peu hésité, ils ont finalement posé leurs valises dans une ligue totalement inconnue, ce qui leur convenait finalement assez bien. Pour débuter la saison, ils rendaient visite au Besançon Olympique et les deux équipes se présentaient fièrement sur la pelouse (notre photo) dans un stade bien garni. Après quelques mlinutes d'observation, c'est Xavier Lèbre qui ouvrait le score d'une belle frappe, mais le tireur d'élite locale remettait les deux équipes à égalité quelques minutes plus tard. C'est alors que le jeu offensif des Hérissons commença à se déployer et Sébastien Petiot redonnait l'avantage à nos amis, imité par Albert Daguet un peu avant la pause. Poussés par un public enthousiaste, les joueurs locaux luttaient
avec vaillance, mais un dernier but signé Jean Melle à l'heure de jeu ruinait leurs derniers espoirs. Victorieux 4 - 1 après un match solide, les Hérissons étaient impatients de retrouver leur public et le Jardin des Hérissons était plein comme un œuf au moment du coup d'envoi. Le problême, c'est que les Loulou Boyz n'étaient pas venus pour faire du tourisme et ils le montraient en inscrivant deux buts en première période, puis un troisième à l'heure de jeu. Cueillis à froid et dominés dans le jeu, les intrépides Hérissons refusaient pourtant de lâcher prise et Yves Le Hegarat exploitait victorieusement une erreur de la défense adverse pour réduire l'écart. Un peu plus tard, c'est Franck Hérisson qui transformait en but une belle action collective et on commençait à croire à une "remontada" mais il était déjà trop tard. Défaits 2 - 3 après avoir bien lutté, les Hérissons savent maintenant que cette nouvelle aventure ne sera pas une promenade de santé, mais il en faudrait plus pour les décourager !
Faire la course en tête, c'est bien, mais encore faut-il franchir tous les obstacles : quand le principal s'avère être le moteur du jeu, l'épreuve devient difficile, pour ne pas dire impossibe. Les intrépides Hérissons pensaient avoir fait le plus dûr en venant à bout de leurs amis les Nougats mais le match suivant dans un Jardin des Hérissons rempli à ras bord allait leur montrer que non. Bien décidés à faire valoir leur jeu offensif, nos amis multipliaient les efforts dans tous les secteurs du jeu, mais rien n'y faisait, un peu comme si une main invisible empêchait le ballon de rouler dans leur sens. À l'inverse, les joueurs de Checkmcfly n'avaient qu'à éternuer près du ballon pour que celui-ci entre dans le but (notre photo) sous le regard d'un Fabrice Cherrier impuissant. Sans vouloir manquer de respect à notre adversaire du jour qui s'est toujours montré correct, on sentait que le moteur du jeu n'avait pas envie de laisser jouer les Hérissons et c'est ainsi que quatre buts venaient s'empiler dans les cages de nos
malchanceux amis. Poussant l'absurde jusqu'au bout, ce même moteur du jeu se décidait enfin à laisser le match se dérouler à peu près normalement dans les dernières minutes, ce qui permettait aux Hérissons de montrer enfin ce dont ils sont capables : trois buts en une dizaine de minutes, voilà qui aurait pu leur permettre de l'emporter dans des conditions normales.... mais pas aujourd'hui. Cette défaite 3 - 4 devant un public dépité sonnait le glas de leurs espoirs de titre, surtout avant un déplacement capital sur le terrain d'un Olympique de Kolmar toujours aussi intraitable. Dégoûtés par le coup du sort qui venait de leur tomber sur la tête, les Hérissons n'avaient plus le cœur à lutter et le club alsacien en profitait pour affirmer son emprise sur le jeu. Au terme d'un match à sens unique sur lequel il n'y a pas grand chose à dire, les Hérissons s'inclinaient 0 - 5 et terminaient la saison sur le podium, mais pas à la place qu'ils auraient pu revendiquer. On espère que ce genre de plaisanterie douteuse de la part du moteur du jeu ne se reproduira pas trop souvent et en attendant la prochaine saison, on ira encourager le solide Olympique de Kolmar dans son match de barrages samedi prochain....
Tous les supporters des Hérissons le savent : affronter les Nougats n'est jamais une mince affaire et la volée de bois vert reçue au match aller était encore dans toutes les mémoires. On attendait donc la revanche avec impatience et le Jardin des Hérissons avait fait le plein pour une rencontre qui s'annonçait mémorable. Et elle le fut, en particulier grace au bien nommé Franck Hérisson qui allait une nouvelle fois faire honneur à son glorieux patronyme. Après un peu plus d'un quart d'heure, le sympathique attaquant ouvrait le score au terme d'une belle attaque sur la droite, puis il se faisait un plaisir d'aider Albert Daguet à doubler la mise quelques minutes plus tard. Un peu avant la pause, il transformait lui-même un penalty qu'il venait d'obtenir, histoire de montrer qu'il était en pleine confiance. Au retour des vestiaires, on assistait à de belles occasions de part et d'autres, mais c'est encore Franck Hérisson qui se mettait en évidence en profitant d'une erreur de la défense adverse pour signer un magnifique triplé. Un peu véxés, nos amis les Nougats mettaient un point d'honneur à réduire l'écart après une belle combinaison sur coup franc, mais c'est Albert Daguet qui avait le dernier mot : l'ancien élève de la fameuse École des Petits Hérissons transperçait la défense centrale avant d'ajuster le gardien des Nougats d'un tir précis. Au terme d'un match disputé dans un très bon
esprit entre deux belles équipes qui s'apprécient et se respectent, les Hérissons l'emportaient nettement 5 - 1 et le héros du jour était porté en triomphe par le staff du club (notre photo) à sa sortie du terrain. Après cette belle performance, nos amis étaient attendus de pied ferme sur le terrain du Poitiers Football Club et les joueurs locaux affichaient clairement leurs intentions en inscrivant rapidement le premier but. Un peu plus tard, il fallait toute la science de Fabrice Cherrier pour éviter un second but après un coup franc indirect en pleine surface. Une fois encore, c'est un élève de l'académie du club qui allait sauver la situation : le jeune Alex Chollet effectuait un raid victorieux dans la défense centrale locale et il remettait les deux équipes à égalité. Par la suite, le gardien poitevin ne laissait plus rien passer et les deux équipes se séparaient sur un score de parité 1 - 1 qui permettait aux Hérissons de se rapprocher un peu plus de la tête du classement car les Nougats, pas rancuniers pour un sou, venaient de battre le leader par le plus petit des scores. Autant dire que la fin de la saison va être haletante et on se dit que c'est peut-être enfin la saison de Franck Hérisson et de ses coaéquipiers....
....c'est ce que se disaient les Hérissons après leurs deux derniers matches de ligue. Pour commencer, il fallait recevoir le FC Chez Jo et on sait que cette équipe ne manque pas de vaillance, malgré son manque de réussite ces dernières saisons. Le ciel nuageux qui couvrait le Jardin des Hérissons ne laissait rien présager de bon, mais finalement la pluie ne fit pas son apparition et le jeu fut donc agréable à regarder. Dès les premières minutes, Thomas Félix faisait admirer son sens du but et ouvrait le score, mais il fallut l'aide du poteau pour sauver Fabrice Cherrier quelques minutes plus tard et Jean Melle se dépêcha alors d'ajouter un second but pour mettre son équipe à l'abri. Une nouvelle attaque des visiteurs se solda par un bon tir malheureusement pas cadré, ce qui incita Samir Ben Slimene à apporter sa contribution au tableau d'affichage un peu avant la pause, et c'est Alex Chollet qui se chargea de conclure l'affaire au retour des vestiaires. Un peu plus tard, le défenseur hongrois du FC Chez Jo obligea Fabrice Cherrier à un plongeon spectaculaire, histoire de bien montrer que son équipe refusait de s'avouer vaincue. C'est pourtant sur le score de 4 - 0 que se terminait un match disputé dans un très bon esprit, ce qui permettait aux Hérissons de consolider leur bonne place au classement. La semaine d'après, il s'agissait de rendre visite au Symone FC et on sait que cette équipe est abandonnée par son manager depuis quelques semaines, ce qui facilite beaucoup le
travail de l'équipe adverse. Avec leur jeu offensif, les Hérissons n'allaient pas faire exception à la règle et les buts ne tardèrent pas à s'empiler dans la cage du club local. Le jeune buteur breton Yves Le Hegarat signait un joli doublé et son compère Nathanaël Roblot marquait également un but, histoire de bien montrer que la fameuse École des Petits Hérissons n'a pas volé sa réputation. C'est pourtant de la défense qu'allait venir l'exploit de la semaine : juste avant de fêter ses 33 ans et après plus de 250 matches pour le club, le vaillant William Goupil s'offrait le tout premier triplé de sa carrière. On vous laisse imaginer sa joie et celle de ses coéquipiers, une joie partagée par les petits supporters qui se mirent alors à exhiber fièrement la vignette à son effigie (notre photo) avant de la ranger précieusement dans leurs albums. Au terme d'une rencontre paisible, c'est une large victoire 9 - 0 qui s'affichait au tableau et on apprenait, en écoutant la radio, que les Nougats venaient d'être tenus en échec sur la pelouse de Checkmcfly ce qui permettait aux Hérissons de les doubler aux classement. Autant dire que le match de samedi prochain contre ces mêmes Nougats vaudra de l'or mais pour l'instant, savourons les points pris avant de penser à calculer ceux qui restent à prendre....
Arrivés au tournant de la saison, les Hérissons retrouvaient avec plaisir leurs amis les Escargots du Sporting Étoile Clud de Créon pour un double match qui promettait beaucoup. On sait que les deux équipes se respectent, mais ça n'empêche pas leurs confrontations d'être assez intenses, bien au contraire, et on allait encore en avoir la preuve cette saison. Au match aller, les Escargots montraient à leurs supporters qu'un bon repli défensif peut être efficace contre une équipe au jeu tourné vers l'avant, ce qui privait les Hérissons de ballons à distribuer vers la ligne d'attaque. Si on y ajoute une efficacité redoutable en contre, ça nous donne le seul but du match inscrit un peu avant la pause par le buteur local. En seconde période, le malchanceux Franck Hérisson voyait son tir stoppé par un arrêt de grande classe du gardien local, puis il devait sortir sur blessure quelques minutes plus tard. Cadenassé par les Escargots devant un public enthousiaste, le score en restait à 0 - 1 et on pouvait sentir une certaine frustration dans les propos de Fawzi Dimassi après le coup de sifflet final. On allait voir ce qu'on allait voir.... et en effet, on a vu : dans un Jardin des Hérissons rempli à ras bord, les supporters réclamaient une victoire et les Hérissons allaient tout faire pour leur donner satisfaction. L'affaire était pourtant bien mal engagée car un contre victorieux permettait aux Escargots d'ouvrir le score, mais on assistait ensuite à un déchaînement offensif dont les Hérissons ont le secret. Un Escargot essayait fourbement d'obtenir un penalty, mais l'arbitre ne se laisseait pas rouler dans la farine et il lui distribuait une biscotte, puis le public pouvait laisser éclater sa joie : pour ne pas changer, c'est Samir Ben Slimene qui égalisait au terme d'une
belle action collective. Un peu plus tard, le régional de l'étape Yves Le Hegarat montrait que la fameuse École des Petits Hérissons lui avait dispensé une bonne formation : il se faufilait dans la défense adverse (notre photo) avant de conclure d'un tir bien placé. Le légendaire attaquant Florent "Super Papy" Hitrik avait à peine le temps de féliciter son ancien élève qu'une clameur s'élevait des tribunes après un joli lob distillé par Sébastien Petiot pour ajouter un nouveau but avant la pause. C'est le moment que choisit Daniel Quénard pour ajouter une touche de suspense à un match qui n'en manquait déjà pas : après avoir poussé un Escargot dans le dos, ce qui est loin d'être facile, il contestait la décision de l'arbitre et ce dernier n'avait d'autre choix que de l'expulser. Au retour des vestiaires, les Escargots profitaient de cette supériorité numérique pour placer quelques contres tranchants et Fabrice Cherrier devait multiplier les parades décisives pour retarder l'échéance. À l'heure de jeu, il devait pourtant s'avouer battu et on conmençait à craindre un retour des visiteurs, mais le public du Jardin des Hérissons redonnait de la voix et galvanisait ses favoris, ce qui leur permettait de conserver ce mince avantage jusqu'au bout. Vainqueurs 3 - 2 après un match qui aura tenu toutes ses promesses, les Hérissons sauvaient leur place sur le podium, en attendant mieux. Une chose était certaine dans l'esprit de tous les observateurs : le grand gagnant de ces matches à couper le souffle, c'est le football lui-même !