Après avoir digéré la relégation, les Hérissons se sont vite remis au travail sous la houlette de leur coach Fawzi Dimassi et ils ont abordé la nouvelle saison avec leur habituelle envie de faire du beau jeu. Dans un Jardin des Hérissons bien rempli, le premier match de la saison les opposait à une Torpille dont on espérait seulement qu'elle ne nous exploserait pas dans les pattes, mais on fut un peu déçus à ce niveau-là : victime d'un éclat, Jérémie Paillart sortait sur blessure avant d'être rejoint à l'infirmerie par Jean-Luc Point un peu avant la pause. Histoire de réconforter leurs coéquipiers blessés, les Hérissons allaient s'offrir une large victoire : on applaudissait le joli doublé de Patrice Séchet en première période, puis ce furent Thomas Bally et Charles Lantz qui aggravaient la marque avant que Pierre Antigny ne mette un point final à la démonstration. Ce succès 5 - 0 mettait un peu de baume au cœur des deux blessés, mais le trésorier du club décidait de casser sa tirelire pour recruter Ghyslain Jamain en défense et Madjid Ousserir au milieu du terrain. Les deux nouvelles recrues ne tardaient pas à s'intégrer et ils faisaient leurs grands débuts sous le maillot des Hérissons dès le match suivant. À cette
occasion, il s'agissait de rendre visite à nos amies les Chauve-Souris du Yaute FC et les deux équipes, habituées à se croiser en Coupe des Zanimos ou en match amical, se faisaient un plaisir de montrer leur talent devant un public conquis. Très motivées, les Chauve-Souris portaient le danger devant le but de Fabrice Cherrier à plusieurs reprises, mais les Hérissons se roulaient prudemment en boule en défense et laissaient passer l'orage. Opportunistes, ils profitaient habilement d'une accalmie pour développer une belle action collective qui permettait à Charles Lantz de bien se démarquer (notre photo) pour ouvrir le score. Après le repos, on remettait ça et là encore, les Hérissons tenaient bon en défense avant d'enfoncer un second piquant à l'heure de jeu, par Thomas Bally cette fois. Un peu dépitées de ne pas voir leurs efforts récompensées, les Chauve-Souris saluaient pourtant sportivement la victoire des Hérissons et les deux équipes se séparaient en promettant de se retrouver à nouveau rapidement sur le terrain....
Assurés d'être relégués avant même de disputer les deux derniers matches de la saison, les Hérissons avaient du mal à trouver la motivation pour aller courir après le ballon, mais le coach Fawzi Dimassi n'avait qu'à évoquer le respect dû aux adversaires pour que l'envie de jouer fasse son retour. Ces résolutions, pour aussi bonnes qu'elles soient, n'allaient pas leur faciliter la vie pour autant et les réalités du terrain ne tardaient pas à se faire ressentir : en recevant le Karesov Team dans un Jardin des Hérissons baigné de soleil, nos amis espéraient offrir un beau spectacle à leurs supporters, et le but inscrit par Nathanaël Roblot après un quart d'heure de jeu semblait indiquer que le travail allait finir par payer. Hélas, ce n'était qu'un feu de paille et les visiteurs ne se privaient pas d'inscrire quatre buts avant la pause devant un public dépité. Après le repos, le vaillant Daniel Quénard tentait bien de galvaniser ses coéquipiers,
mais ses efforts n'étaient pas payés à leur juste prix et plus aucun but n'était inscrit. Cette défaite 1 - 4 n'augurait rien de bon avant de rendre visite au Tours Athletic Club car le titre déjà acquis n'empêchait pas cette excellente équipe de continuer à jouer le jeu, attitude qui lui valait d'ailleurs le respect des Hérissons et de leurs supporters. Pendant une heure, le club tourangeau allait rouler nos amis en boule et ils inscrivaient quatre buts sans trop forcer leur talent. Une mésentente dans leur défense permettait à Yves Le Hegarat de sauver l'honneur, mais un dernier but de l'équipe locale mettait un terme à une saison qu'on se dépêchera d'oublier. Malgré leur envie de bien faire et leur goût pour le jeu offensif, les Hérissons terminaient la saison sur les jantes (notre photo) et il ne leur reste plus qu'à se remettre au travail pour repartir sur de bonnes bases la saison prochaine mais ça, c'est une autre histoire....
On peut avoir le sens de l'humour sans pour autant apprécier le foutage de gueule : en lutte pour le maintien, les Hérissons n'ont pas eu la moindre occasion de rigoler ces deux dernières semaines. En recevant Saint Ideuc dans un Jardin des Hérissons correctement rempli, nos amis espéraient mettre à profit ce derby breton pour rassurer leurs supporters. Après un tir de Franck Hérisson repoussé par le poteau, c'est Jérémie Paillart qui ouvrait le score après une belle accélération dans la défense adverse. Après le repos, ses compères du milieu Charles Lantz et Thomas Bally marquaient à leur tour, histoire de montrer que les attaquants ne sont pas les seuls à savoir tromper le gardien adverse. Avec ces trois buts d'avance à dix minutes de la fin, on pensait que la victoire allait enfin sourire aux Hérissons mais c'est à ce moment précis que la grande farce commençait : les visiteurs inscrivaient un but, puis un autre, puis encore un autre.... et un dernier dans les arrêts de jeu pour finir d'enfoncer le clou. Devant un public abasourdi, c'est une terrible défaite 3 - 4 qui s'inscrivait au tableau sans que personne ne puisse expliquer ce qui venait de se passer. Désireux malgré tout de jouer le jeu jusqu'au bout,
les Hérissons rendaient visite au Football Club Jedi en espérant montrer un meilleur visage, mais le foutage de gueule allait prendre une ampleur insoupçonnée : nos amis avaient beau jouer et se procurer plusieurs occasions, rien ne se passait et ce sont les joueurs locaux qui empilaient les buts comme à la parade. Malgré son talent, l'infortuné Fabrice Cherrier ne pouvait que constater les dégâts (notre photo) et il passait plus de temps à ramasser le ballon au fond de ses filets qu'à encourager ses coéquipiers. Au terme d'une parodie de match, les Hérissons étaient battus 0 - 10 par un adversaire qui n'en demandait pas tant, et cette défaite sonnait le glas des derniers espoirs de maintien. Jouer au football, gagner certains matches, en perdre certains autres, les Hérissons savent le faire.... mais se battre contre du grand n'importe quoi, c'est impossible !
....ça veut pas : c'est ce que se disent les supporters des Hérissons depuis le début de la saison, et ce ne sont pas les dernières rencontres jouées qui vont changer cet état d'esprit. En déplacement sur le terrain des Breizh Punisher's pour un derby breton compliqué, nos amis ont résisté comme ils ont pu pendant tout le match, mais la supériorité de l'équipe locale ne faisait aucun doute et le tableau d'affichage ne tardait pas à le montrer clairement. Deux buts en première période et deux autres après le repos : malgré quelques belles parades de Fabrice Cherrier la messe était dite et la défaite 0 - 4 était somme toute logique. Autant dire que les conversations prenaient un tour assez pessimiste dans les bars de supporters (notre photo) et, le samedi suivant, les tribunes du Jardin des Hérissons étaient bien clairsemées pour recevoir un Olympique Roubaix bien en place et difficile à manier. À la demie heure de jeu, un exploit personnel permettait à Franck Hérisson d'ouvrir le score, mais l'équipe nordiste ne tardait pas
à égaliser. Pas découragés pour autant, les Hérissons repartaient de plus belle à l'assaut du but adverse et c'est de façon méritée qu'ils reprenaient l'avantage à quelques minutes du repos grace à Nathanaël Roblot qui tranperçait la défense centrale avant de tromper le gardien. Au retour des vestiaires, les Hérissons continuaient à batailler ferme pour conserver cet avantage et même, pourquoi pas, pour tenter de l'accentuer, mais la poisse allait s'abattre sur eux sans prévenir : à vingt minutes du coup de sifflet final, les visiteurs marquaient deux fois en une minute avant que le remuant Patrice Séchet ne soit obligé de sortir à cause d'un blessure au genou. Finalement battus 2 - 3 devant leurs supporters dépités, les Hérissons se demandent maintenant si ils doivent continuer à lutter en espérant voir le bout du tunnel ou si ils feraient mieux d'attendre sagement la relégation....
Quand on occupe la dernière place du classement, on n'a qu'une envie : remonter le plus vite possible, et les Hérissons ne font pas exception à la règle. Encore faut-il pour ça être capables de jouer tous les matches à fond, ce qui n'allait pas être le cas lors du déplacement sur le terrain du FC Chibron sans qu'on comprenne vraiment ce qui s'est passé. Ayant reçu une correction en ligue le samedi précédent, les joueurs locaux voulaient sans doute redorer leur blason devant leurs supporters et ce sont les Hérissons qui allaient en faire les frais : privés de ballon pendant quasiment tout le match, ils voyaient les buts s'additionner au tableau d'affichage sans pouvoir faire quoi que ce soit. Seul le vétéran Daniel Quénard parvenait à se créer deux occasions, mais le gardien local réduisait ses efforts à néant. Au coup de sifflet final, c'est une véritable punition 0 - 8 qui s'affichait au tableau et les Hérissons faisaient grise mine sur le chemin du retour. Pour le match retour, les tribunes du Jardin des Hérissons étaient assez clairsemées malgré le soleil ardent et la rencontre débutait sur les chapeaux de roues
grâce à Patrice Séchet qui trouvait rapidement l'ouverture (notre photo) et ouvrait le score. Les visiteurs ne tardaient pas à égaliser, mais Franck Hérisson concluait victorieusement une belle combinaison sur coup franc, ce qui permettait à nos amis de mener à la pause. Au retour des vestiaires, c'est encore l'intenable Patrice Séchet qui augmentait l'avance des Hérissons mais les visiteurs ne s'en laissaient pas conter et ils réduisaient l'écart avant d'égaliser dans un silence pesant. Les pessimistes allaient pourtant en être pour leurs frais car Jérémie Paillart profitait d'une erreur de la défense adverse pour inscrire le but vainqueur. Cette courte mais précieuse victoire 4 - 3 faisait le bonheur de toute l'équipe et de leurs supporters, ravis d'assister à ce sursaut d'orgueil de leurs favoris. La route est encore longue vers le maintien, mais on sait maintenant que les Hérissons n'auront rien à regretter car quoi qu'il arrive, ils vont lutter jusqu'au bout !